PRESENTATION DE LA BONNE CASE
POURQUOI LA BONNE CASE ?
Le VIH/SIDA ne fait pas que des morts, il fait aussi des orphelins...
85% des orphelins du VIH/SIDA vivent en Afrique subsaharienne.
Dans cette partie du monde, environ ~ 20 millions d'enfants avaient perdu en 2013 un de leurs parents au moins à cause du VIH/SIDA.
Au Cameroun, le VIH/SIDA affecte 4,5% de la population âgée de 15 à 49 ans (sur 23.130.000 habitants). En 2013, on compte 510.000 enfants de moins de 17 ans rendus orphelins à cause du VIH/SIDA. ... avec des conséquences dramatiques pour les enfants.
La stigmatisation et la discrimination envers les victimes du VIH/SIDA se répercutent sur leurs enfants, qui se retrouvent tous traumatisés et exposés à une très grande vulnérabilité :
malnutrition, déscolarisation, maladie. Les systèmes traditionnels de protection des enfants s’effondrent, les structures familiales ne peuvent plus faire face.
Outre l’impact psychologique de la maladie et du décès de leurs parents, les orphelins du SIDA, souvent victimes de l’exploitation économique et de la violence, connaissent un développement cognitif et affectif ralenti qui compromet leur devenir.
Les filles quant à elles, souvent contraintes d’abandonner l’école pour travailler, s’occuper de la fratrie et assurer les tâches domestiques, fréquemment exposées aux violences sexuelles, courent les risques de la séropositivité.
Ce sont toutes ces raisons qui ont poussé le Père Claude LAH, prêtre du Diocèse d'Amiens (France), à fonder le premier orphelinat La Bonne Case en 2005 à Bangangté dans la région de l’Ouest.
La Bonne Case regroupe aujourd'hui une association camerounaise, une association française et deux orphelinats construits l’un à Bangangté, l’autre à Ngoya 1, dans la banlieue de Yaoundé. Les deux structures accueillent actuellement 31 enfants orphelins du VIH/SIDA pour leur assurer un avenir serein dans un cadre sécurisé.